LA DISPARITION DES AÏTUS

​(35’, HD, 16/9, color, 2014)

 

​This poetic essay about Tuvalu, a microstate in South Pacific, is drawing an analogy between the disappearance of the country while the sea levels are rising and the imaginary’s erasure of its inhabitants. A metaphorical fable about modernization of the country unfolds the island during a night visit of one night and the shows an insular environment as heavenly than scary.

«This film is based on a very simple and powerful operation which is to associate and to play together two disasters or level two of the disaster: a geographic level, that of the possible disaster (the demise of the State of Tuvalu by 2050 because of rising sea levels) and a level of real disaster that could be called ethnographic and that is an exact avatar of what Pier Paolo Pasolini diagnosed in the 60s about Italy speaking of cultural genocide, ie the destruction of tradition, forgetting the past and stories, and the kind of global standardization of narrative.
And here’s the movie that examines it to produce its history, its own myth. With, in the end, a beautiful narrative ecology lesson, the idea that the time may finally not get blinded by the great Disappearance, the great Catastrophism disappearance stories but can also feed them. That is what the film does. »
Cyril Neyrat (at the presentation of the film, September 2014)

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Cet essai poétique sur Tuvalu, un micro-Etat du Pacifique Sud, raconte une analogie entre la disparition du pays sous les eaux et celle de l’imaginaire de ses habitants. Une fable métaphorique sur la modernisation du pays se déroule en parallèle d’une visite nocturne de cet environnement insulaire aussi paradisiaque qu’angoissant.

« Ce film repose sur une opération très simple et forte qui est d’associer et de faire jouer ensemble deux catastrophes ou deux niveau de la Catastrophe : un niveau géographique, celui de la catastrophe possible (la disparition annoncée de l’État de Tuvalu d'ici 2050 à cause de la montée des eaux) et un niveau de catastrophe réelle que l'on pourrait qualifier d'ethnographique et qui est un avatar exact de ce que Pier Paolo Pasolini diagnostiquait dans les années 60 à propos de l’Italie en parlant de génocide culturel, c’est à dire la destruction de la tradition, l’oubli du passé et des histoires, et l’espèce d’uniformisation planétaire des récits.
Et voilà le cinéma qui se penche là dessus pour produire son histoire, son propre mythe. Avec, à la fin, une belle leçon d’écologie narrative, l’idée que l’époque finalement ne va peut-être pas se laisser aveugler par la grande Disparition, le grand Catastrophisme de la disparition des histoires mais qu'elle peut aussi les nourrir. C’est ce que le film fait. »
Cyril Neyrat (lors de la présentation du film, septembre 2014).

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SCREENINGS (selection)


- Palazzo Grassi, François Pinault Foundation, Venezia 


- Zinebi - Bilbao International Festival of Documentary and Short Film

- BEURSSCHOUWBURG, Cultural Center, Brussels


- International Competition, International Short Film Festival, Oberhausen


- International Competition, 25FPS Festival,Zagreb


- Videoex Competition, Experimental Film and Video Festival, Zurich


- Winner of Geneva Awards, Center for Contemporary Art in Geneva 


- Biennial of Moving Images (Center for Contemporary Art Geneva, Museum of Old and New Art Tasmania, ArtHub Shanghai, R4 Paris)