Naturalis Historia is an installation that mounts several nature stories thanks to a number of sound and visual devices. Each story explores a situation where men are grappling with nature, which points up their obsessions and shakes their certainties to the core.
Rather like an essay, the show exists at the crossroads of the personal point of view and the documentary study, adopting a kaleidoscopic form. It lays out the narratives, traces and gathered objects to form different layers in what could be seen as an excerpt from a personal encyclopedia—contemporary and visual.
“Naturalis Historia defends the idea that humans, seeking to shape a raw, changing world, confine it with their categories of thought, which lend it a certain stability. I want to stress how much the concepts that are used to organize the diversity of the world are our own; we produce them and with them the risk of emptying the world of its essence by freezing it in a catalogue of images, landscapes, definitions, and resolutions (scientific, religious, etc.) It is the same movement as that of the volcano that snuffs out life by freezing a forest or city in place. The same drive as that of the photographic image which slices up the “real” and thus plays a part in holding in place a world to be seen and understood. It is the same illusion of the continuity of movement produced by the film image. The world is emptied of its raw vitality and organized according to representational codes that are inevitably anthropized.” Pauline Julier
This project also includes a book and a film.
* Ferme-Asile Sion / 05.20 - 07.09.2017
* Centre Culturel Suisse Paris / 09.09 - 12.17.2017
* Centre d'Art Contemporain Lacoux / 08.09 - 20.10.2019
* Critical Zone, ZKM, Karlsruhe, still ongoing/ curated by Bruno Latour & Martin Guinard
The show was coproduced by Centre Culturel Suisse de Paris with La Ferme Asile in Sion and enjoys the generous support of the Contemporary Art Fund of the City of Geneva; the Cantonal Contemporary Art Fund Geneva; the Centre National des Arts Plastiques (France); HEAD, the Haute Ecole d'Art et de Design of Geneva; and the Département Cinéma / cinéma du réel.
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Naturalis Historia est une exposition qui met en scène, à travers un ensemble de dispositifs visuels et sonores, plusieurs histoires naturelles. Chaque histoire explore une situation d’hommes aux prises avec la nature qui révèle leurs obsessions et ébranle leurs certitudes. Proche de l’essai, à la croisée du point de vue personnel et de l’étude documentaire, l’exposition adopte une forme kaléidoscopique. Elle dispose les récits et les traces récoltés, formant les différentes strates d’un extrait d’encyclopédie personnelle – contemporaine et plastique.
« Naturalis Historia défend l’idée que l’homme, cherchant à mettre en forme le monde brut et changeant, l’enserre dans ses catégories de pensée qui lui assurent une certaine stabilité. Je veux souligner combien les concepts qu’on utilise pour organiser la diversité du monde sont les nôtres, nous les produisons et avec eux le risque de vider le monde de son essence en le fixant dans un catalogue d’images, de paysages, de définitions, de résolutions (scientifique, religieuse, etc). C’est le même mouvement que celui du volcan qui ôte la vie en figeant une forêt ou une ville. Le même élan que celui de l’image photographique qui, découpant le «réel », participe de la fixation d’un monde à voir, à comprendre. C’est la même illusion de continuité du mouvement produit par l’image filmique : le monde est vidé de sa vitalité brute, organisé selon les codes de représentations inévitablement anthropisés. » Pauline Julier
Ce projet se compose également d’un ouvrage et d’un film.
L’exposition a été coproduite par le Centre Culturel Suisse Paris et La Ferme Asile à Sion. Elle bénéficie du soutien du Fonds d'art contemporain de la Ville de Genève, du Fonds cantonal d'art contemporain Genève, du Centre National des Arts Plastiques (France), de la Haute Ecole d'Art et de Design de Genève, Département Cinéma / cinéma du réel, de la Fondation Ernst Göhner et de Ernst et Olga Gubler-Hablützel.